Ce que j’avais ressenti en CAP c’était le fait de te dire “si je n’y arrive pas, ce n’est pas que moi qui échoue, ce sont toutes les femmes”. J’avais l’impression de devoir, par moi-même, prouver qu’on peut toutes devenir charpentières.
Quand j’ai commencé à dire autour de moi que je me lançais dans ce métier, les gens de ma génération étaient très enthousiastes à cette idée. Au contraire, la génération de mes parents m’a proposé d’être plutôt dans les bureaux, de participer à la conception, etc. On voit l’évolution des mentalités.